Mercredi, Lagardère annonçait l’abandon du projet de Grand Prix de France de Formule 1 à Marne-la-Vallée. Une aubaine pour François Pupponi et son idée de circuit à Sarcelles, qui voient là son principal concurrent hors course.
Première sortie de piste dans la course à l’attribution du Grand Prix de France 2010. Pourtant favori, le projet « Disneyland – Val d’Europe » abandonne faute de pouvoir boucler le financement du circuit. Si pour Lagardère porteur du projet, il ne s’agit que d’un contretemps pour 2010, Disney estime que la décision est « définitive » dans Le Parisien du jour.
François Pupponi demande l’organisation d’une table ronde
Face à cette nouvelle, le maire de Sarcelles ainsi que Jean-Pierre Beltoise sont ravis. Dans l’édition Val d’Oise du Parisien, François Pupponi demande au gouvernement « d’organiser une table ronde avec les acteurs des deux dossiers », celui de Flins dans les Yvelines et le Pôle Val de France. Il fait même des appels du pied à Lagardère pour qu’il s’associe au projet de Sarcelles. Si avec ce rebondissement la tenue d’un Grand Prix de France en 2010 semble compromise, la décision du lieu pour accueillir celui de 2011 devrait tomber dans les prochaines semaines.
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Adrien Hilpert
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5 commentaires
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Monsieur (…) n’a vraiment rien à faire à sarcelles pour aller s’occuper des communes avoisinantes.
Occupez-vous de votre ville et de votre secteur législatif.
Laissez les val d’oisiens en paix.
STOP !
Drôle d’idée que ce projet de circuit alors que celui de Shangai est remis en question pour des problèmes de rentabilité .
Veut-on rivaliser avec le futur circuit d’Abou Dhabi ?
Soyons sérieux, les Sarcellois ont d’autres attentes !
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Tant que cette plaisanterie en 3 D avec méga pylone dans l’axe du doublet nord et promesse de réussite de l’attentat du siècle par l’explosion du gros porteur décollant à pleine charge moins de 400 mètres au-dessus du rassemblement compact de près d’un million de spectateurs, techniciens, journalistes, organisateurs et véhicules de toutes sortes chargés de carburant, le tout devant près d’un milliard de télespectateurs, ne coûtera rien aux Sarcellois – sauf le temps du maire, qu’ils paient, et bien ! – ni même à aucune des sociétés ou organisations ou associations qu’il préside, il ne s’agit que d’une superbe entreprise de démagogie qui permettra d’attribuer au défaut de circuit de Formule Un à Sarcelles (sauf que le terrain prévu est surtout ailleurs) tous les défauts du circuit Pupponi.
S’il était vérifié que les fonds proviennent pour l’essentiel des paradis fiscaux et devraient – PAR CONTRAT – y revenir, alors ce serait une autre histoire pour un cadre du Ministère des Finances.
A suivre …
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout ! fera ici prochainement un article de fond auquel le bon François ne manquera pas de répondre point par point au lieu de recruter de pauvres désespérés qui croient que les emplois cantonnés en Grande Bretagne essentiellement pour dépendre de compagnies offshore viendront se délocaliser dans le quart monde de Sarcelles, sans d’ailleurs créer un seul emploi local nouveau.
A suivre …
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Vous souvenez-vous des quelques chroniques du Sire Cuit de Formulin ? Elles furent à l’évidence inoffensives contre l’armure des Mages Gogiques dudit Sire. Nous allons donc les poursuivre en traduisant le vieux François dans le français moderne. Commence ici une lettre ouverte en de nombreux épisodes, adressée à l’authentique Sire Cuit de Formulin, qui est généreusement convié à y faire ripailles et réparties vrombissantes et asphyxiantes. Choc promis, choc dû : aujourd’hui, pour cette première chronique, commençons par prendre de la hauteur. De quoi se nomme la politique du Sire Cuit de Formulin ?
A l’époque romaine, l’art de gouverner se résumait en un précepte tout aussi démagogique qu’efficace : « panem et circensem », du pain et des jeux. Dans le fief de Sa Recelle, le Sire Cuit de Formulin a trouvé encore mieux : pour promettre du pain, car il en manque et beaucoup, il suffit de promettre du cirque, du cirque motorisé, pétarandant, assourdissant, asphyxiant. C’est simple.
D’abord, c’est-à-dire dans la période actuelle, promettons un fabuleux mirage auquel croiront celles et ceux qui sont prêts à croire n’importe quoi pour se donner l’espoir de sortir de leurs difficultés.
Puis, donc durant les quelques mois à venir, attendons que les ouailles se rassemblent, réclament à cor et à cris la promesse du Sire Cuit de Formulin, jusqu’à se vouer corps et âmes au Sire Cuit de Formulin.
Ensuite, au moment de faire passer l’idée vers le réel, inévitablement, laissons ce mirage s’éloigner puis s’évanouir, le mécontentement monte et gronde : qui donc nous fait passer sous le nez ce merveilleux plat que l’histoire, comme chacun sait, ne repassera pas ?
Enfin, le projet, ou plutôt son site, une fois rejeté, intervenons pour jeter sur d’autres, des étrangers de préférence, ou des « On » de tous poils, la malveillance et la honte d’éloigner ou de détruire ce mirage : le tour est joué. S’il manque alors de pain, c’est que le cirque nous a été subtilisé ! Bravo l’artiste.
Votez pour le Sire Cuit de Formulin qui vous donne l’espoir.
Votez pour le Sire Cuit de Formulin qui vous rassemble.
Votez pour le Sire Cuit de Formulin qui dénonce la privation qui se profile.
Votez pour le Sire Cuit de Formulin par nostalgie.
La suite au prochain numéro : sur quelles terres le Sire Cuit de Formulin prétend, sans coup férir, étendre son fief pour lancer sa croisade ?
Valdoisiens, Valdoisiennes, à vos écritoires.
Et vous Sire Cuit de Formulin, à votre auguste réponse, si vous daignez consentir à croiser la plume plutôt que la lance ou la carte de crédit : c’est vrai çà, mais d’où vient tout cet argent ? Et où et à qui devrait-il revenir ?
Valdoisiens, Valdoisiennes, debout !
Le Sire Cuit de Formulin lance sa croisade et enfourche son destrier pétaradant aux couleurs des tabacs et des alcools pour étendre le fief de Sa Recelle.
L’argent ne lui manque pas : regardons donc, à ses frais, l’animation qu’Il a, dans son infinie bonté, mise à portée de vue des gueux dans http://www.dailymotion.com/related/x12tul_avions-chasse-survol-alpes_events/video/x759cl_survol-du-circuit-du-val-de-france_auto
Y voit-on les pistes 1 et 3 du doublet Nord de Roissy, pourtant toutes proches, et dans l’axe ?
Peut-on imaginer au-dessus du circuit l’A380 décollant à pleine charge et survolant à moins de 300 mètres l’Est du circuit pour le parcourir sur toute sa longueur jusqu’à Ecouen ?
Y voit-on la butte témoin de la forêt d’Ecouen, surmontée de son château ?
Y voit-on l’entrelacs des lignes à très haute tension juste à l’Est de Bouqueval ?
Devine-t-on que le haut pylône imaginé par le dessinateur pour faire plus vrai se trouverait à la fois dans l’axe des pistes et même en plein dans ces lignes à haute tension ?
Y voit-on le centre d’enfouissement du Plessis-Gassot, grand stockeur de méthane, pourtant riverain au Nord ?
Y voit-on distinctement le grand ensemble de Villiers le Bel qui fera les premières loges entre Ormeteau et la Croix Baillet ?
Y voit-on distinctement la butte d’Ervilliers, ou plutôt ce qui restera de ses 104 mètres d’aujourd’hui ?
Bref, c’est un peu n’importe où, au petit bonheur la chance, pourvu que ça fasse un peu circuit et beaucoup idyllique…
Entre gens sérieux –s’il en reste – reportons nous à la carte. Par exemple la carte IGN 2413 OT au 1 :25000, soit 1 cm pour 250 m. Que voyons-nous ?
Le « circuit de formule 1 de Sarcelles » ne sera pas sur le territoire de Sarcelles !
Il devrait être terrassé sur le territoire d’Ecouen où la municipalité a déjà délibéré contre ce projet dévastateur, bruyant et très nocif pour la santé. Ce projet entrainerait un effondrement de la valeur des biens immobiliers, une saturation permanente des voies de circulation déjà très embouteillées matin et soir. La construction soulèverait des tonnes de poussières et de gaz d’échappement des gros engins pour déplacer des milliers de tonnes de bonne terre cultivable et cultivée. Cette destruction du paysage de la Plaine de France devrait s’étaler à la vue offerte de la terrasse du château, musée national de la Renaissance. Rappelons que le Musée et son Ministère de tutelle avaient gagné leur recours au Tribunal Administratif contre un projet beaucoup moins dévastateur de hangars sur les terrains dits « de la Maraîche », à vue de la terrasse du château.
« Le circuit de formule 1 de Sarcelles » ne sera pas sur le territoire de Sarcelles !
Il devrait être terrassé depuis l’Est d’Ecouen sur toute la partie Nord du territoire de Villiers le Bel , jusqu’à la partie Sud du territoire de Bouqueval et, peut-être, un bout extrême de la partie Nord Ouest du territoire de Gonesse. Ni les PLU des communes réellement concernées, ni le Schéma Directeur Régional d’Ile de France (SDRIF) ne prévoient une telle rupture de la trame verte par destruction et imperméabilisation des terres agricoles.
Suggérons donc au maire de Sarcelles de construire son circuit sur son territoire : il reste de la place entre la Fosse Guérin et la Fosse Martin, précisément sous les lignes à haute tension comme il entend le faire à Bouqueval. Et pourquoi pas en pleine ville, comme à Monaco ? Il n’est pas certain que cela coûterait plus cher et, au moins, les partisans du circuit l’auraient sous leurs fenêtres. Il va de soi qu’un passage dans le jardin du maire s’impose puisque ce circuit sera propre, silencieux et même tout à fait écologique.
Suggérons aussi au maire de Sarcelles de se renseigner après de la DGAC mais aussi des services anti terroristes pour être bien certain qu’une concentration en centaine de milliers de personnes sous les caméras du monde entier ne rendrait pas l’explosion au décollage d’un très gros porteur à pleine charge beaucoup plus mortifère et médiatique en direct que la percussion des deux tours du Word Trade Center. Il suffirait d’une arme tenant dans une ou deux valises, simple à dissimuler ou à remonter sur place parmi toutes les assistances techniques des stands, pour faire exploser à très basse altitude ce qui deviendrait une gigantesque bombe incandescente, fauchant de ses immenses débris la totalité du circuit. Bonne pioche !
Suggérons aussi aux maires de Sarcelles et de Villiers le Bel (qui n’a pas donné son accord) qu’ils se portent garants que plus aucun acte délictueux ou incendiaire ne se produira dès que ce circuit et ses milliers d’emplois viendront apaiser les laissés pour compte de la sauvagerie capitaliste. Au fait, la formule 1, c’est plutôt de quel bord au regard de la sauvagerie capitaliste ?
Au prochain épisode, nous verrons de plus près si les chiffres avancés, tantôt 10.000, tantôt 15.000, sont crédibles en termes de création d’emplois, car c’est bien là que se situe le nœud de ce chantage : je te prends tes terres, je te pourris la vie et la santé, tu y perds jusqu’à tes économies, mais j’y gagne des emplois.
En attendant, nous attendons les réponses et précisions du Sire Cuit de Formulin sur toutes les questions ci-dessus.
A suivre …