A l’issue de la réunion de travail concernant l’ouverture dominicale de ce mardi 25 novembre, le député UMP du Val d’Oise Axel Poniatowski rappelle « l’urgente nécessité d’harmoniser le règlement en cours. » D’autant plus que selon lui, la réponse apportée par la proposition de loi de Richard Mallié est « cohérente et rationnelle ».
Cosignataire de la proposition de loi de Richard Mallié, Axel Poniatowski se montre confiant quant à son adoption à l’Assemblée Nationale mi-décembre. « J’augure avec optimisme que, dans l’intérêt général, ce texte sera finalement adopté car approuvé par la grande majorité des députés UMP » affirme-t-il dans un communiqué. Le maire de L’Isle-Adam voit dans cette proposition de loi « une réponse cohérente et rationnelle à la problématique économique et commerciale des grandes agglomérations françaises. » Le projet de loi prévoit l’établissement de zones d’attractivité commerciale exceptionnelle dans des agglomérations de plus de 1 million d’habitants car « les réalités socio-économiques de l’Ile-de-France ne peuvent en rien se lisser sur celles de province » justifie le député.
Face aux attaques répétées de syndicats envers des enseignes ouvrant illégalement le dimanche depuis parfois plus de 20 ans, Axel Poniatowski estime que « ne pas légiférer reviendrait à effectuer un retour en arrière si l’on considère les nombreuses dérogations déjà accordées aux enseignes pour travailler le dimanche. » « Et dans un contexte de crise financière, il semble peu raisonnable de pénaliser davantage salariés et entreprises déjà éprouvés » ajoute-t-il.
Adrien Hilpert
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« Si la réglementation n’évolue pas, vous allez avoir des dizaines de milliers de salariés qui vont y perdre », a lancé M. Bertrand, selon lequel « il y a des enseignes qui vont fermer et des étudiants (…) qui vont perdre leur boulot ».
C’est ça qu’il appelle créer des emplois.
Je pensais qu’un étudiant (en dehors des vacances) était fait pour étudier.
Faut-il payer des chômeurs à rester chez eux, ou obliger les étudiants (ceux qui étudient) à travailler pour payer leurs études.
Le travail des étudiants, c’est des impôts et des charges sociales en moins (trou de la sécurité sociale).
Le dimanche est devenu, notamment dans le commerce, le terrain d’une concurrence de plus en plus vive pour la conquête des parts de marché.
Or cette journée est un enjeu important de la société de demain.
Le repos pris en commun et la trêve de l’économie sont, non le signe du refus d’évoluer dans une société en crise, mais la reconnaissance de la primauté de la personne humaine.
Comme les jours fériés, la spécificité du dimanche, jour chômé en commun, répond, en effet, à des exigences profondes de la vie familiale, culturelle, associative et spirituelle.
L’activité dominicale se justifie seulement quand il s’agit de services aux personnes ne pouvant être différés.
Le libéralisme mal compris, c’est le retour à l’esclavage pourtant aboli en France le 27 avril 1848.
Il est facile de promettre le doublement des salaires le dimanche et un jour de repos supplémentaire (donc payé pour ceux qui travaillent à temps partiel) sans augmenter les prix. Comprenne qui pourra.