Samedi 13 décembre sera inauguré le collège Georges Charpak de Goussainville, premier établissement scolaire français totalement high-tech, avec notamment d’étonnants tableaux blancs interactifs.
Avec ces tableaux, les craies sont remplacées par des stylets. Les élèves apprécient aussi les cartables allégés grâce à des interfaces numériques de travail.
Ce nouvel établissement se caractérise aussi par sa salle multimedia de 150 m2 en libre-accès avec une trentaine d’ordinateurs à disposition, bornes wi-fi, CDI numérique, mallette expérimentale pour l’apprentissage des langues via des Ipod… Tous les outils numériques sont au rendez-vous pour proposer dans ce collège accueillant des élèves issus de quartiers où les difficultés sociales sont importantes une approche pédagogique particulièrement innovante.
Pour en faire son site pilote tout numérique, le Conseil général du Val d’Oise qui finance intégralement l’opération s’est donné les moyens de ses ambitions : 11 millions d’euros, seulement pour la construction.
Pour la nouvelle majorité départementale de gauche qui a pour ambition de créer des "collèges du 21e siècle", cet établissement représente un cap sur l’innovation.Il est la conjugaison de deux priorités fortes : le développement de l’usage des TIC et le respect de l’environnement", indique le Conseil général du Val-d’Oise. En effet, ce nouveau concept concrétise le concept du "zéro papier" et fonde sa construction sur l’utilisation de matériaux et de procédés économes en énergie.
Voir le reportage que VOtv avait consacrée à la rentrée de ce collège hors du commun
CG collège numérique
envoyé par vonews
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Tout cela c’est du gaspillage pur et simple.
Quelle illusion coûteuse que d’imaginer que le numérique va, comme par magie, élever le niveau de nos élèves ! Il faut et il suffit de redonner le sens de l’effort et le goût du savoir aux enfants. Le numérique ne sera jamais autre chose qu’un accessoire pédagogique, rien de plus.
Extraordinaire ! Vive le Hightech! Peut-être a-t-on juste oublié le principe de précaution. Pour rappel, toutes bibliothèques de Paris renoncent à leurs accès WIFI jugé pour ne plus exposer le personnel et les visiteurs aux risques liés aux ondes électromagnétiques. A la limite pourquoi ne pas installer des antennes relais dans les classes pour que les élèves puissent profiter à fond de leur nouveaux téléphones « Hightech »?