Alors que la grogne dans l’Education commence à monter, les enseignants du département sont appelés à se mobiliser le 17 décembre prochain devant la préfecture pour dénoncer les conséquences de la réforme Darcos dans le Val d’Oise. Ils profiteront de la tenue du Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) pour alerter parents, élus et représentants de l’administration.
Les syndicats de la FSU (SNUipp, SNES, SNEP) le SGEN-CFDT et la FCPE, organisent un rassemblement devant la préfecture de Cergy le mercredi 17 décembre de 16h30 à 17h30. Ils veulent ainsi « rendre visible toutes les actions dans le Val d’Oise » comme « la suspension temporaire de l’aide personnalisée, les rencontres avec les parents et les partenaires de l’école, les manifestations locales ou encore l’occupation des écoles et des établissements »
Instance présidée par le Préfet et l’Inspectrice d’Académie du Val d’Oise, le CDEN est l’occasion pour les enseignants d’alerter parents, élus et représentants de l’administration, sur la situation « C’est le lieu tout naturel pour faire remonter l’appréciation que nous portons sur les décisions, les projets du ministre et défendre l’avenir de l’école en exigeant un changement d’orientation et des mesures lui permettant de répondre aux défis à venir » indiquent les syndicats dans un communiqué.
Ils demandent donc une participation massive des enseignants et des parents à ce rassemblement, où tous seront vêtus de gilet fluo, une bougie à la main « pour demander symboliquement au ministre de sortir de son obscurantisme. »
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Toute cette agitation autour des réformes nécessaires de l’Education Nationale est organisée dans un but politique contre le gouvernement. L’interêt de l’éléve est bien que les maîtres spécialiés dans le soutien scolaire soient affectés à des classes d’enfants majoritairement en difficultés plutôt que le systéme actuel (RASED) où les maîtres spécialisés vont s’occuper d’un enfant signalé en difficulté par l’ instituteur de l’enfant.Beaucoup plus d’enfants bénéficieront donc de soutien. Rappelons que le systéme actuel n’a fait l’objet d’aucune évaluation et qu’il était temps de l’abandonner en faveur d’un plus grand nombre d’enfant aidés.
L’égoïsme des gens est devenu insupportable. Ma fille en maternelle rencontre des difficultés. Heureusement, le dispositif n’a pas encore été supprimé. Mais après, quest-ce-que propose l’individu partisan de la politique du gouvernement dont le commentaire figure ci-dessus ? D’envoyer ma fille dans la classe d’un établissement situé dans un secteur sinistré où on aura assigné un ex enseignant du RASED ? De qui se moque t’on. Ce sont bien mes impôts qui vont re-capitaliser les banques…je veux que mes impots paient une école de qualité et pour tous.
L’égoïsme est de vouloir que sa fille de maternelle puisse bénéficier d’un soutien au détriment d’une vingtaine d’enfants en difficultés concentrés dans une classe.
Oui , il faut supprimer le RASED !
Les impôts doivent servir au plus grand nombre !
Quand il fait 0°, il ne pleut pas, il neige. Quand l’anticyclone est là, il est fait beau. Quand un gouvernement annonce une réforme de l’éducation, les syndicats contestent. La suite : bientôt les lycéens dans la rue à la place des profs qui ne sont désormais plus payés lorsqu’ils font grève. Et les médias auront leur feuilleton social pour pas cher, de la contestation clés en mains sur le même refrain du manque de moyens. Darcos a raison sur le fond : l’éducation doit être profondément réformée. Elle n’appartient pas au profs mais à tous les français qui ont décidé démocratiquement, en parfaite connaissance de cause, qu’il fallait changer de méthodes et de culture. Contredire ce principe relève d’une forme de totalitarisme hypocrite, masqué par les bons sentiments, les bonnes intentions.
Les agents de l’état que sont les enseignants sont au service de la nation, et non le contraire. Que le Gouvernement fasse ce qu’il veut. S’il se trompe, les citoyens pourront le sanctionner par le vote. C’est ça la règle.
Quand aux journalistes, ils se rendent trop facilement complices de syndicats qui désinforment et manipulent – sans parler des extrémistes de gauche qui méprisent ouvertement tout principe de démocratie et ne revendiquent qu’une forme d’autogestion pour l’éducation nationale. Un peu d’esprit critique à l’égard des contestataires apporterait de l’oxygène à ce débat étouffé par le politiquement correct et pas mal de connivences. Car si on compare les résultats du système éducatif aux pays voisins, si on regarde l’évolution des « moyens » depuis trente ans, si l’on dit tout haut ce que tout le monde sait d’un système qui fonctionne en vase clos, il n’y a pas un seul argument des syndicats qui tienne la route.
L’Education nationale a besoin de moyens pour aasurer l’égalité républicaine. Or ce gouvernement continue à supprimer des postes sans se soucier des conséquences pour les élèves.
Par ailleurs la manipulation, si il y en a une, est du côté du gouvernement qui insulte les syndicats et tous les corps intermédiaires en favorisant la violence sociale aux abords des établissements.