Il devait tenir une conférence de presse pour annoncer sa décision de quitter ou non l’UMP pour l’UDI. Aujourd’hui, François Scellier préfère attendre de voir l’évolution de la crise interne avant de se prononcer. Le député de la 6e circonscription et doyen de l’Assemblée Nationale n’exclut pas de partir si l’union n’est pas rétablie. « Je ne veux pas choisir entre les deux groupes », explique-t-il.

François Scellier conditionne ainsi sa décision au maintien ou non d’une unité du parti : « Je ne veux pas choisir entre les deux groupes. J’attends la disparition du deuxième groupe UMP ». Celui qui se qualifie aujourd’hui d’« apparenté UMP » ne serait pas le seul à s’intérroger sur son avenir. « Beaucoup réfléchissent. Ca se sent au Conseil général », explique-t-il. « Des élus comme Lionel Georgin, Daniel Desse ou Patrick Decolin se sont mis en congé de l’UMP ».
Suffisant pour craindre un exil massif vers l’UDI à l’échelle départementale ou nationale ? Du côté de la fédération valdoisienne, on attend encore de connaître l’impact réel de la crise à l’UMP sur le nombre d’adhésion. « Aujourd’hui je suis dans l’ignorance totale », explique Michel Montaldo, en charge de l’Union des démocrates indépendants dans le département. « L’UDI nationale attend la validation de la CNIL, donc nous n’avons aucun retour de listing pour le moment ». S’il précise qu’il saura « le 31 janvier », l’élu relativise l’ampleur des départs d’élus UMP en faveur de l’UDI. « On sait qu’il y en a, mais pas autant que vous pouvez l’imaginer. Il y a a aussi beaucoup d’anciens MoDem ».
François Scellier avec l’UMP mais rattaché à l’Union des radicaux centristes, indépendants et démocrates
S’il siège bien avec le groupe UMP, Francois Scellier a cependant décidé d’être rattaché à l’Union des radicaux centristes, indépendants et démocrates dans le cadre de la législation sur le financement de la vie politique. Un dispositif qui permet à chacun des députés de choisir à quel parti ou groupement politique il souhaite voir verser une somme d’argent chaque année. Un chèque de 42 000 euros que le doyen de l’Assemblée Nationale avait décidé d’attribuer à un autre groupe que l’UMP. « Au moment de faire ce choix, comme j’étais en colère contre l’UMP. J’étais sur le point de rejoindre l’UDI », explique l’élu. « Je voulais sanctionner l’UMP », précise-t-il.
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Si François SCELLIER n’a pas encore choisi, comment alors expliquer alors le fait qu’il ait décidé d’être rattaché, pour le financement des partis politiques, à l’UDI ? (voir : http://www.assemblee-nationale.fr/qui/Rattachement_partis.pdf )
Enfin, on a l’habitude dans la 6ème… un pied à l’UMP pour l’investiture, un pied de nez à son ami Borloo une fois élu…
Cela fait 10 ans qu’il ménage la chèvre et le chou sans conviction aucune, profitant du système de la prime au sortant qui lui permet une retraite confortable et !
dorée…
Marre de cette politique !
A quand le renouvellement avec des gens de conviction capables de défendre les intérêts de ses administrés?
Cher Monsieur Scellier,
Je vous recommande la lecture de mon livre: SOYEZ TENACE! Vaincre l’injustice. Les Editions du Net.
Vous découvrirez comment un couple responsable fut considéré comme des sous-citoyens par une mairie de la Côte d’Azur et traité comme des gueux par le célèbre avocat Niçois, maître Gaston La Bavure.
J’espère, qu’après avoir lu ce livre, les mots démocratie et humanisme ne seront plus galvaudés.
(Dans mon livre, je mentionne Monsieur André Petit, l’ancien Maire d’Eaubonne, Monsieur Hervé Morin, l’humaniste, et Jean Louis Borloo, celui qui trinque avec moi au bar de l’hôtel Négresco).
Les premiers lecteurs sont si enthousiastes de découvrir un Balavoine du 21ème siècle, qu’ils se demandent si mon copain Gérard Lanvin (un ancien habitant d’Eaubonne), ne va pas s’attribuer le premier rôle.
Très bonne lecture.
Yves Hajos
Le James Bond des affaires juridiques pour gagner contre une mairie SANS avocat, ce dernier préférant faire des passes à l’adversaire, devenu le Monte Christo du 21ème siècle.