Revenant sur la troisième conférence de presse de François Hollande, l’UDI 95 dit « approuver pour partie les annonces économiques du Président de la République ». La fédération attend désormais « des actes ».
L’UDI assure que « plus de 63 000 entreprises ont déposé le bilan en 2013 et qu’il est prévu que plus de 60 000 en fassent autant en 2014 ». Une bonne raison pour accueillir favorablement les annonces de François Hollande, même si Michel Montaldo, président de l’UDI 95, rappelle « que certaines pistes dont celles sur la réforme des collectivités territoriales, avaient été déjà tracées par le précédent gouvernement ».
L’élu départemental revient également sur le changement de cap du gouvernement : « Nous ne sommes pas dupes : le Président de la République change de politique, contraint, forcé, rattrapé par les réalités économiques, comme le fût, en son temps, le Président François Mitterrand ». Désormais, Michel Montaldo déclare qu’il est impératif « que François Hollande réussisse et soit capable d’agir vite, en laissant de côté l’idéologie et le sectarisme ambiant qui ont fait perdre dix huit mois de réformes incontournables ».
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(03A825A01). CETTE PÉRIODE ÉLECTORALE VA NOUS PLONGER DANS LA SURENCHÈRE EN TOUT GENRE.
La transition d’une décroissance conjoncturelle nécessaire et suffisante, avant une nouvelle croissance structurelle durable !? Voilà, à mon humble avis, LE DÉFI auquel devrait s’engager le Président de la République à savoir l’inéluctable explication d’une transition passant par une décroissance conjoncturelle temporaire avant de proposer un avenir plus ou moins proche d’une nouvelle croissance structurelle durable.
Il me vient à l’esprit, en pensant CROISSANCE STRUCTURELLE DURABLE, que la croissance, telle que nous l’avons connue, ne peut plus continuer de la même manière, et qu’il faudra d’abord déréguler drastiquement, avant de réguler de nouvelles façons de vivre ensemble, moins consommatrices d’énergies naturelles, moins polluantes, moins gaspillant(es), plus respectueuses des personnes, des biens, des choses et de l’environnement.
Connaissez-vous le jeu des triades ? Cela consiste à choisir un thème (par exemple COMMUNICATION) et trois mots (par exemple : ANNONCER, TRANSMETTRE, EXPLIQUER) qui ont un rapport avec le thème. Ensuite, on s’exerce à écrire un texte basé sur la thématique des trois mots. Vous serez étonné après quelques exercices, de votre capacité à écrire. Je n’en veux pour exemple que notre triade nationale : RÉPUBLIQUE : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ. Voyez ce qui, depuis la révolution, a pu être écrit … !
Exemple à partir du présent article concernant la communication de l’opinion de Monsieur Michel MONTALDO, président de l'(UDI95) :
COMMUNICATION : ANNONCER, TRANSMETTRE, EXPLIQUER. Cette triade est relationnelle si elle est respectée dans l’ordre :
1). Annoncer, c’est faire connaître brièvement (téléphone, Internet, etc. …), un évènement passé, présent ou à venir.
2). Transmettre, c’est envoyer sur support matériel (papier) ou immatériel (internet), de l’information relative à un évènement passé, présent ou à venir.
3). Expliquer, c’est commenter par le détail, le contenu d’une information, d’un évènement, d’un document, d’une orientation, d’une proposition, d’un projet, etc. …
4). Une annonce est en général orale et brève dans son contenu.
Elle est destinée à évoquer un événement pour préparer les esprits à recevoir une information. Pour exemple, pour une réunion publique d’informations, j’annoncerai cet événement, l’endroit, le jour et l’heure où il doit se passer, dans le but que la ou les personnes intéressée(s) et ou concernée(s) puissent le planifier et s’y préparer. Plus tard, je communiquerais le moment venu si l’annonce est confirmée ou infirmée, en joignant toute information documentée (matérialisée (papier) ou dématérialisée (Internet)), en relation avec l’annonce. Plus tard quand la réunion aura eût lieu, je communiquerais un compte rendu de ce qui s’est dit en réunion que je commenterais et expliquerais si nécessaire.
5). Les annonces, transmissions et explications publiques, devraient être encadrées par des procédures rigoureuses.
Des dispositifs de sécurité devraient garantir la validité et la crédibilité de l’annonce, de la transmission et de l’explication. Pas de prospérité collective et durable sans maîtrise de la validité et de la sécurité des informations. Dans la pratique, communiquer et informer sont souvent mensongers, selon les tendances partisanes, pouvoirs et ou intérêts (privés, politiques, économiques, financiers, etc. …) concernés. Pour exemple, lorsqu’un document électoral est transmis à des milliers de personnes, celui qui le transmet peut y avoir écrit des informations à des fins partisanes et ou de nuisances vis-à-vis de son ou de ses adversaire(s) telles que pour exemple : «Quand je suis arrivé à la mairie, j’ai demandé un audit des finances locales qui s’est révélé catastrophique … !». S’il n’est pas fait obligation de fournir les preuves écrites à savoir la transmission sincère de l’audit lui-même ou à minima, de ses conclusions, on imagine les influences ou nuisances sur les esprits partisans, sympathisants ou non avertis !
6). Nous sommes submergés d’annonces, de transmissions et d’explications, sur toutes formes de média. Nous disposons de moins en moins de temps et de compétences pour analyser et valider l’information. S’informer, c’est aussi acquérir et disposer de savoirs préalables, d’éléments objectifs de compréhension, permettant d’analyser et de se déterminer. S’informer, c’est pratiquer la Théorétique. Les réactions des personnes sont davantage l’expression des «faiseurs d’opinions» souvent orientées et subjectives que celle de leurs compétences réelles. Bien des gens donnent leur avis sur des textes qu’ils n’ont pas lus ou des événements qu’ils n’ont pas vécus.
7). Quand allons-nous avoir le leader philosophique capable d’entraîner une personnalité politique compétente, responsable et courageuse, qui voudra, saura et pourra engager notre pays, EN CONSCIENCE, vers une possible CROISSANCE STRUCTURELLE DURABLE, en appliquant d’abord une politique de DÉCROISSANCE CONJONCTURELLE TEMPORAIRE, de nos modes de consommations et façons de vivre actuel(le)s.
8). François HOLLANDE vient de se rendre compte de l’ineptie de sa politique en ce sens qu’elle n’était ni cohérente, ni concordante et ni concomitante avec les idéaux traditionnels de la gauche SOCIALISTE. Seulement voilà, il y a une chose qui lui échappe totalement, c’est l’incompatibilité de son discours avec la réalité des possibles. Il est évident que le peuple Français dans sa très grande majorité, ne veut pas actuellement, entendre parler de DÉCROISSANCE CONJONCTURELLE TEMPORAIRE, avant de la remplacer par une NOUVELLE CROISSANCE STRUCTURELLE DURABLE, car cela requiert un grand courage et une lucidité nécessitant de nouvelles règles de fonctionnement, acceptées par le plus grand nombre.
9). Raisonner au-delà de la croissance, c’est accepter d’abord une décroissance de nos modes de consommations et façons de vivre actuel(le)s, pour sortir de cette impasse, pour mettre à plat ce système infernal de toujours plus loin, plus haut et plus fort. Ne peut-on pas imaginer une décroissance conjoncturelle temporaire (pendant un certain temps) à savoir le temps de refonder une politique de croissance structurelle durable !? Proposer une croissance par l’offre de biens de consommation, implique non seulement une accentuation sans fin des capacités d’achat renouvelées et renouvelables des consommateurs, mais conduit inexorablement à la dévalorisation et aux gaspillages de tout.
10). Pour participer à la réflexion, je me suis demandé ce que je voulais, savais et pouvais faire dans le monde à moi, pour contribution personnelle. J’en ai conclu qu’ayant eu ma part, je devais dorénavant consommer autrement et de façon plus raisonnable. À 75 ans, j’ai fait mon examen de conscience et j’ai décidé de me tester, sur mes aptitudes et capacités à «vivre autrement tout seul», c’est-à-dire à renoncer à un bon nombre d’habitudes, pour tant que je ne suis plus concerné par de multiples obligations et besoins d’exister avec le monde pour tous. Je n’entreprends presque plus rien et gentiment, mais sûrement, j’entre dans le renoncement et la finitude. Tout ce que j’économise me permet de constituer un matelas financier que je place pour, si besoin, subvenir au financement pour partie, de mes dépendances à venir.
11). Voilà ce que j’ai définitivement ou partiellement supprimé (et ce n’est pas du second degré, je le fais réellement) :
a). J’ai supprimé les douches et les bains : Je me lave à l’eau froide ou juste tiède.
b). J’ai supprimé la voiture : Je peux encore marcher pour aller prendre les transports en commun et surtout, j’ai tout mon temps car je n’ai plus de rendez-vous obligés tel que pour exemple : LE TRAVAIL.
c). J’ai supprimé les repassages de linges et de vêtements courants : Chez moi, je ne m’habille plus (je circule en slip et maillot) et quand je sors pour faire mes courses, c’est juste le nécessaire. Je ne mets plus de chemise et de cravate. Cela me fait faire des économies de nettoyage (pressing) et d’énergie en CO2 (eau, électricité, produits lessiviels) de machine à laver le linge.
d). Le ménage : J’ai supprimé toutes les moquettes et tapis (budgétivores de CO2 en matière de ménage par aspirateur) et les ai remplacé par du carrelage et/ou parquet vitrifié. Je fais faire le ménage des espaces de vie, qu’une fois tous les 15 jours à savoir : Ma chambre, la cuisine, la salle de bain, les WC, l’entrée et les couloirs d’accès.
Tout le reste à savoir : Salle de séjour, balcon, etc. …, une fois par mois … et encore ! Le balcon, c’est tous les semestres voir tous les ans.
e). Les repas : Je ne cuisine qu’une fois par semaine voir parfois tous les 15 jours et je congèle.
f). J’ai aussi supprimé radicalement pour améliorer ma santé : Les plats-traiteur, les plats industriels préparés-congelés, les pâtisseries, les viennoiseries, les confiseries, les biscuiteries, les charcuteries, les fromageries, les vins, les alcools, le tabac, les sirops, les bières, les sodas, les glaces.
g). J’ai supprimé les éclairages redondants, partout où ce n’est pas nécessaire.
h). J’ai supprimé les séances chez le coiffeur. Je me rase moi-même la tête, tous les matins.
i). Et enfin, j’ai supprimé toutes les sorties, les vacances annuelles, les voyages, les meetings, les spectacles, les invitations chez moi et ailleurs, les restaurants, etc. … !
12). Avez-vous d’autres propositions !? (Autres que le bûcher si possible …).