Constatant que les affiches de la liste « rassembler pour faire gagner Osny » sont systématiquement déchirée, Pascal-Eric Lalmy déplore une attitude qu’il attribue à la droite. « Un déni de démocratie » selon lui.
« A Osny, la droite n’a pas de bilan, n’a pas d’idée et n’a pas de projet, mais elle a des griffes ! » Agacé de voir ses affiches vandalisées dans les rues d’Osny, Pascal-Eric Lalmy réagit. « Cette attitude puérile est contraire à l’esprit républicain qui doit prévaloir dans une campagne démocratique », fustige l’élu d’opposition. Et d’ajouter: « Au surplus, dans une ville qui vient d’adopter son Agenda 21, on peut exiger une campagne de Haute qualité démocratique » .
La tête de liste qui déclare que « l’élection n’est pas une bataille de chiffonnier » estimeainsi que « les électeurs méritent une campagne digne et respectueuse de chacun et de chacune ». Et de conclure sur un écho à la campagne de civisme du maire : « Soyez chic ! Ramassez les affiches que vous arrachez ».
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3 commentaires
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C’est trop injuste !
Petit rappel sur la loi sur l’affichage et la presse de juillet 1881, qui est un des fondemants de notre démocratie, avec la loi de libre association de 1901 :
Dans notre pays, hors la courte période des campagnes électorales (15 jours avant le scrutin), l’affichage et la distribution de la presse périodique ou non est LIBRE.
Les propriétaires (ou bien les ayant-droits, par exemple des locataires) qui veulent interdire l’affichage sur leur propriété ou dans l’enceinte de celle-ci peuvent le faire, soi oralement, soit par ins l’apposition d’une affiche, plaque, ou par une inscription le stipulant: « DEFENSE D’AFFICHER, LOI DU 21 JUILLET 1881 ».
Remarque : une petite troupe d’ «emploi-jeunes» issues des cités ne constitue en aucun cas un «ayant droit» de la SNCF, pas plus qu’un sous-chef de gare n’est légalement le droit d’interdire l’affichage à proximité de la gare, ou de décider quel parti politique a le droit ou nom de coller ses affiches sur la voie publique à coté de la gare, ceci pour prendre deux exemple concrets……
Corrolaire, la lacération d’affiche ou l’apposition d’affiches sur celles de la concurrence n’est pas un délit. Néanmoins, la lacération immédiate d’une affiche devant le colleur qui vient de sacrifier son temps et son énergie à l’apposer sur les murs est une activité à risque, s’apparentant à la provocation, et je la déconseille à quiconque, d’autant que le colleur moyen qui s’aventure la nuit dans les rues s’équipe en conséquence. Un accident est donc vite arrivé.
Par contre, la lacération ou l’apposition d’affiche sur les panneaux officiels pendant la campagne est une contravention, passible d’une amende.
Au lieu de pleurer sur votre affichage «libre» lacéré, vous feriez mieux de vous mobiliser pour défendre les panneaux officiels.
PS : pour info, en tapant « suite » sous la photo du site ci-dessous, puis sur les flèches vertes, vous accédez aux photos de l’ensemble des panneaux officiels de Franconville, lors des élections de 2001 :
http://www.val-et-foret-ecologie.com/
Regaesez: nos sympathiques opposants de gauche ont même été jusqu’à faire imprimer des bandeaux géants proclamant « je roule pour Delattre » pour faire disparaître nos affiches des panneaux officiels. Après trois ou quatre repassages, nous avons été obligés de jeter l’éponge, et nos électeurs sont allés voter dans des bureaux de vote devant lesquels ne figuraient pas nos affiches.
L’exemple et suffisamment parlant. Inutile de dire que nos plaintes ont été classées…
L’affichage est un moyen archaïque de communication c coûte cher lorsqu’il est sauvage il pollue l’environnement visuel, surtout lorsque les militants politiques arrachent,déchirent les affiches. sanctionnons par le vote ces comportements coûteux qui ne respect pas l’éthique écologique