Le ministre délégué à la Ville, François Lamy, se rendra dans le quartier de la Porte-Saint-Germain au Val-Notre-Dame, à Argenteuil, le 18 janvier à partir de 10h.
Ce secteur fait l’objet d’un Plan de rénovation lancé en 2009. Invité par Philippe Doucet, député-maire PS de la commune, François Lamy viendra discuter du co-financement de la rénovation du quartier par l’Etat à l’aide du Programme National de Rénovation Urbaine 2 (PNRU2). La liste des quartiers concernés par cette 2ème phase de rénovation urbaine est actuellement à l’étude par le gouvernement.
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4 commentaires
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alors mr doucet: ont a besoin d avoir un ministre pour les municipales on ne peut pas défendre un mandat minable donc, on appel au secours lamentable!!!!!
En matière de rénovation, Monsieur Doucet aura réussi à supprimer toute la mémoire d’Argenteuil, ses petites maisons, son aspect provincial, par des murailles de béton sans âme et sans personnalité. Il aurait fallu les rénover, les réparer plutôt que de les raser. La mémoire du centre ville est en train de s’effacer, et c’est un dommage irréparable. Mais il s’en fout.
(03A822A01). IL FAUT QUE TOUT CHANGE POUR QUE RIEN NE CHANGE. @ Janine 19/01/2014 05:31.
Étant adhérent au parti (PR) : Parti Radical (pas celui de gauche), votre commentaire m’interpelle. Si je peux comprendre le conservatisme concernant les vieilles pierres dans la ville et ses alentours, il n’en demeure pas moins que les générations actuelles n’ont pas précisément, les mêmes besoins que vous. S’il était de bon ton AVANT, de déplacer la vie de campagne à la ville, aujourd’hui, cela est devenu problématique eut égard aux rares terrains disponibles ainsi qu’aux temps et à l’argent perdu dans les trajets. Les villes et leurs périphéries, sont aujourd’hui dans l’obligation de récupérer les emprises de terrains individuels, pour construire des immeubles d’habitation collectives ainsi que les équipements de proximité tels que les écoles, les établissements administratifs, les commerces, les établissements de soins, les établissements parascolaires culturels, sportifs, etc. …
(1). JE SOUHAITE SURTOUT QUE L’ON SORTE DE CE BRAS DE FER (DE BÉTON) ENTRE L’ÉQUIPE MOTHRON ET L’ÉQUIPE DOUCET.
Il y a beaucoup à faire en matière d’urbanisme pour la réussite de la mixité sociale. Je ne supporte plus ces combats égoïstes et nombrilistes de ceux qui sont installés à Argenteuil, dans leur confort pavillonnaire en Centre-ville et alentours. En matière d’urbanisme et de mixités sociales, il convient de se reposer les bonnes questions pour les besoins des jeunes, des moins jeunes et des anciens.
(2). QUE DOIT-ON ET OÙ DOIT-ON CONSTRUIRE LES LOGEMENTS SOCIAUX ?
Du vertical ? De l’horizontal ? De la mixité sociale (loué et vendu) ?, Dans les Centre-ville ? Dans les zones urbaines ? À la campagne ? Dans les zones périurbaines ? Près des gares ? Près des écoles ? Près des services publics ? Près des zones industrielles ? Loin des commerces ? Etc. … ? Connaissez-vous l’énorme problème de l’étalement urbain ? Connaissez-vous les besoins du présent, du futur et les antagonismes des anciens qui ont construit leurs «pavillons» dans les villes, avec des emprises de terrain considérables qu’ils n’utilisent pas ou plus et qui, aujourd’hui sont en retraite, mais ne veulent pas se déplacer à la campagne et ne veulent pas céder ou louer leur logement de leur vivant ?
Connaissez-vous les besoins du présent, du futur et les antagonismes des jeunes qui ont tout à découvrir et à construire (instruction, apprentissage, formation, culture, travail, foyer, famille, etc. …) et qui ne trouve pas de logements accessibles, correspondant à leurs besoins ? Vous connaissez le coût des terrains en ville ? Vous connaissez le coût des transports privés ? Pourquoi la gauche a-t-elle abrogé la loi instaurée par le gouvernement Fillon, autorisant l’augmentation de la capacité de construction privée de 20 à 30 % sans modification des (PLU)) sur les logements neufs et anciens ?
(3). LA PROBLÉMATIQUE DE L’ÉTALEMENT URBAIN NE DATE PAS D’AUJOURD’HUI !
Pour faire simple, il suffit de représenter plusieurs ensembles de 3 cercles, plus ou moins éloignés les uns des autres, voir pour certains limitrophes (proches, tangents ou sécants). Chaque ensemble de 3 cercles représente :
1). Le plus petit : Une zone urbaine.
2). Le médian : Une zone industrielle entourant la zone urbaine.
3). Le plus grand : La campagne et ses villages entourant la zone industrielle.
Les zones urbaines étant limitées, elles ont grignotées petit à petit les zones industrielles qui, elles-mêmes, ont grignoté la campagne et ses villages.
Beaucoup de français, pour fuir la turbulence des villes, se sont installés dans les cercles 3 et ont, petit à petit, déplacé les villes à la campagne, sans se soucier de l’éloignement de leur lieu d’habitation, de leur travail, des équipements publics (Hôpital, poste, administration, etc. …), des commerçants, des grandes surfaces et du coût des transports (à l’époque, on ne se souciait ni des problèmes de CO2, ni du coût de l’essence, etc. …).
Un enfant de CE1 comprendrait, (pour autant qu’on le lui explique) qu’il faut davantage de temps et d’argent pour aller du cercle 3 dans les cercles 1 ou 2 et réciproquement, provoquant ainsi ce que l’article dénonce à savoir l’étalement urbain… et ses tourments …!
Aujourd’hui, les réalités économiques, sociales et environnementales ont considérablement changé la donne. Les coûts des transports amputent considérablement le pouvoir d’achat. Habiter près des zones industrielles, c’est renoncer au désir de campagne et à celui de vivre en pavillon avec jardin. Le prix des terrains des zones urbaines, représente une grande part, dans le coût de construction donc du prix de vente d’un pavillon ou d’un immeuble.
Les promoteurs immobiliers se lancent davantage dans des constructions en hauteur, pouvant dès lors, mieux répartir le prix du terrain par appartement. En opposition, les habitants des zones pavillonnaires font bloc pour ne pas construire des habitations en hauteur dans leur environnement direct, invoquant bien sûr, tous les inconvénients des cités. Bref, les jeunes générations entrent en conflit avec les anciens, car ce système provoque bien évidemment des combats politiques, au niveau (PLU): Plan Local d’Urbanisation. Je vis à Argenteuil et j’observe les antagonismes.
Nous avons assez de HLM à Argenteuil. Trop c’est trop. Car, souvent, leurs habitants ne payent pas d’impôts et ce sont les autres qui payent. Trop aussi.
Qu’on les envoie dans les communes voisines, qui en ont beaucoup moins.
Augmenter le nombre des habitants en accueillant des cas sociaux, les Argenteuillais ne marchent plus. Même si cela fait plaisir au maire de dire que le nombre d’habitants a grossi.