La tension n’est pas encore retombée à Auvers-sur-Oise. Trois mois après les élections municipales, l’ancien maire de la ville, Jean-Pierre Béquet, s’insurge contre certaines décisions de la nouvelle municipalité. Isabelle Mézières, élue avec 53% des voix en mars dernier, affirme avoir le soutien des Auversois.
Il y a de l’électricité dans l’air à Auvers-sur-Oise. Près de 100 jours après le second tour des élections municipales, le climat rugueux de la campagne ne s’est toujours pas apaisée. L’ancien maire de la ville, Jean-Pierre Béquet, est monté au créneau pour s’opposer à certaines décisions prises par la municipalité, menée par Isabelle Mézières. Il dénonce un climat de « citadelle assiégée » au sein de la ville.
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase ? Le refus de la municipalité de laisser l’opposition accéder à une salle communale gratuitement. « Pour notre groupe, dès la seconde fois, le prêt d’une salle communale devient payant, soit 510 euros pour la soirée, s’insurge Jean-Pierre Béquet. C’est une atteinte à la démocratie. Nous l’avons fait pendant notre mandature, nos opposants avaient accès aux salles communales comme ils voulaient. »
Des propos que conteste le nouveau maire de la commune, Isabelle Mézières. « Jean-Pierre Béquet me reproche ce qu’il ne faisait pas lui-même. Tout était verrouillé, explique-t-elle. Nous mettrons à disposition de l’opposition la maison de l’Isle deux fois par an pour leurs réunions publiques, et un bureau à la mairie quatre heures par semaine. »
Désaccords sur l’office de tourisme
Autre point de discorde : la liquidation de l’office du tourisme associatif de la ville, intervenue au début du mois de juin.« Nous avons choisi de constituer une régie directe, pour pallier à la situation d’urgence. Il fallait répondre à la continuité de service public pour l’accueil des visiteurs, et pour reprendre la gestion des 14 guides, détaille Isabelle Mézières. Deux personnes sont au chômage technique, je leur ai proposé d’intégrer l’équipe de nos employés municipaux pour reprendre leur mission. » La municipalité souhaite réunir dès septembre tous les acteurs du tourisme pour définir ce que doit être l’office du tourisme pour les prochaines années.
En face, cette décision ne passe pas pour Jean-Pierre Béquet. « C’est un choix désastreux qui démontre une profonde méconnaissance du sujet. La situation de l’association pouvait se régler dans le dialogue. Un office en régie coûte plus cher, et la gestion en sera moins souple. Cela correspondra moins aux attentes des touristes. »
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La maire dit avoir le soutien des auversois?! Foutaises!entre les prets de salles payants,l’augmentation prevue des impots en 2015,l’augmentation du prix des reoas de la cantine pour nis enfants, l’assassinat pur et simple de l’office du tourisme et la desinformation permanente de la municipalite et son attitude revancharde…. non les auversois ne soutiennent pas l’equipe en place!rt la liste des infamies de Mme Mezieres et de sa cour est loin d’etre exhaustive. Cette situation est a vomir
Déjà si Mme Mézières pouvait pallier tout court nous serions rassurés quant à son niveau d’instruction !
Le problème avec Isabelle Mézières, c’est qu’on ne sait jamais si elle ment effrontément ou si elle se trompe par méconnaissance totale des dossiers. Dans les deux cas, c’est très grave. Dans ce cas, il est évident que ce qu’elle dit est complètement faux. Durant les précédentes mandatures, les salles étaient ouvertes aux réunions des associations et des partis politiques, sans la moindre participation financière. La démocratie locale était loin d’être parfaite avec JP.Béquet mais, ça, c’était au moins parfaitement respecté. Le système que Mézières met en place est un déni total de démocrtie, fondé sur la peur viscérale d’une expression contraire à la sienne (la limitation du nombre d’auversois auxquelles les commissions seraient ouvertes en est une autre démonstration). Elle et son équipe n’ont aucune expérieence et, au lieu de profiter de l’enthousiasme des auversois et des associations, ils préfèrent mettre un couvercle sur la liberté d’expression. Triste constat !